Les Hommes meurent, les femmes vieillissent

Les Hommes meurent, les femmes vieillissent

Dix femmes se modèlent dans les mains d’Isabelle Desesquelles. Dix femmes qui ont en commun un salon de beauté, celui d’Alice qui leur prodigue ses soins et les rend toutes accro, notamment à ses massages détente.

Chaque chapitre commence par un bref portrait qui donne, en guise d’introduction à chaque figure à mettre en scène, quelques grandes lignes et des caractéristiques singulières. Ensuite, l’auteure nous embarque dans une confidence à la première personne qui compose le portrait de l’une des dix.

Vieilles femmes, adolescente énervée, homme avant l’opération, femmes jalouses, trompées… les femmes se racontent dans une galerie qui vaut la visite. Le ton est souvent caustique, volontiers moqueur ou railleur, comme ces femmes vite attachantes qui aiment autant qu’elles détestent, souffrent de vieillir, veulent arrêter de manger, ou ont trop peur de se ressembler les unes les autres.

Il semble qu’Isabelle Desesquelles profite de ces portraits pour dire ce qu’elle pense de bon nombre des travers et autres conditionneurs réservés aux femmes.

Si le procédé narratif de chaque chapitre devient un peu lassant, de par sa récurrence, l’ensemble reste riche et haut en couleur.

Les hommes meurent, les femmes vieillissent, pour sûr !

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