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Le lac vert
Citation de redeagle le 18 mai 2020, 11 h 06 min
Il était une fois... un magnifique marais coulant à l’orée du bois de la verte eau.
Mon bruit de pas s’accentue sur la petite allée bordée d’arbres et couverte de feuilles mortes. C’est l’automne. Je me mets à courir, pour éviter d’attraper froid ; je n’ai que la peau, le tee-shirt et le pull sur les os. Je continue de courir, comme pour éviter l’affrontement cosmique.
Arrivé au marais, il y a un brouillard sans fin qui m’enveloppe. Le ciel est dépourvu de toute sorte de nuages. Je monte dans une barque en bouleau échouée sur la rive. Je promène mon regard autour de moi-même. L’eau est calme, à part quelques oscillations provoquées par la nage d’une famille de canards colverts. Je commence à ramer. Personne à l’horizon. A part elle. Valérie. La raison de ma présence ici. Mon bâton de réglisse, non pas pour taper, sentir ou encore sucer. Non, tout simplement pour aimer. « Bonjour Matthieu » me dit-elle lorsque j’accoste sur sa rive.
A ce bonjour, je réponds par un « Je t’aime » et m’avance à l’ombre d’un sapin. Je prends Valérie dans mes bras, nous nous enlaçons et nous embrassons enfin. Seul notre vert reflet peut en témoigner !
Antonin
Il était une fois... un magnifique marais coulant à l’orée du bois de la verte eau.
Mon bruit de pas s’accentue sur la petite allée bordée d’arbres et couverte de feuilles mortes. C’est l’automne. Je me mets à courir, pour éviter d’attraper froid ; je n’ai que la peau, le tee-shirt et le pull sur les os. Je continue de courir, comme pour éviter l’affrontement cosmique.
Arrivé au marais, il y a un brouillard sans fin qui m’enveloppe. Le ciel est dépourvu de toute sorte de nuages. Je monte dans une barque en bouleau échouée sur la rive. Je promène mon regard autour de moi-même. L’eau est calme, à part quelques oscillations provoquées par la nage d’une famille de canards colverts. Je commence à ramer. Personne à l’horizon. A part elle. Valérie. La raison de ma présence ici. Mon bâton de réglisse, non pas pour taper, sentir ou encore sucer. Non, tout simplement pour aimer. « Bonjour Matthieu » me dit-elle lorsque j’accoste sur sa rive.
A ce bonjour, je réponds par un « Je t’aime » et m’avance à l’ombre d’un sapin. Je prends Valérie dans mes bras, nous nous enlaçons et nous embrassons enfin. Seul notre vert reflet peut en témoigner !
Antonin